Les défis du permis de conduire
Pour une personne atteinte d’épilepsie, obtenir son permis de conduire peut être très complexe.
Saviez-vous que ces personnes font face à plusieurs enjeux ?
Évaluations médicales strictes : Au Québec, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) demande souvent des rapports détaillés de neurologues, de médecins, confirmant l’absence de crises pendant une période prolongée pour prouver que la personne est contrôlée (source : Légis Québec C-24.2 r8 #50).
Périodes d’attente : Les personnes épileptiques doivent souvent attendre un certain temps sans faire de crise avant de pouvoir obtenir leur permis de conduire. Cette période peut varier, mais elle est souvent d’au moins 6 (six) mois à un an (source : Légis Québec C-24.2 r8 #50).
Préjugés et discrimination : Les personnes épileptiques peuvent faire face à des préjugés et à de la discrimination. Certains peuvent même aller jusqu’à remettre en question leur capacité à conduire de manière sécuritaire, même si leur état est bien contrôlé.
Santé mentale : Le stress et l’anxiété liés à l’incertitude de pouvoir obtenir ou conserver son permis de conduire peuvent avoir aussi un impact sur le bien-être mental des personnes épileptiques.
Accès limité aux transports en commun : Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les options de transport en commun sont souvent limitées ou même inexistantes. Cela augmente le besoin et la volonté des personnes épileptiques d’obtenir leur permis de conduire. Avoir un permis devient essentiel pour se rendre au travail, accéder aux services de santé, et participer à des activités.
Bianka Huard Bédard a accepté de nous partager son parcours pour l’obtention de son permis de conduire. Découvrez ainsi son témoignage.